HISTOIRE
Dès le début du XVIe siècle, l’isthme fut colonisé par l’empire espagnol qui y ouvrit de grandes routes marchandes pour l’or et l’argent du Pérou. Comprise dans la vice-royauté du Pérou puis rattaché à celle de Nouvelle-Grenade, la région fit partie de la Grande Colombie après la séparation de l’Espagne en 1821.
Un groupe d’indépendantistes discrètement soutenus par les États-Unis déclara l’indépendance de Panamá de la Colombie le 3 novembre 1903 et la souveraineté des États-Unis sur le canal de Panamá (dont la construction fut commencée en 1881 sous l’impulsion de Ferdinand de Lesseps et inauguré en 1914), par un accord à perpétuité signé la même année.
Cette construction donna lieu, en France, à un scandale politico-financier.
De nombreux troubles sociaux et politiques agitèrent cette république qui connut des régimes plus ou moins autoritaires.
Le général Omar Torrijos renégocia en 1978 l’accord sur la zone du canal (Traités de Torrijos-Carter). À sa mort en 1981, le général Manuel Noriega, commandant la garde nationale (qui fut à une période rémunéré par la CIA, s’est mis, dans les faits, à contrôler le pouvoir en accentuant le caractère populiste, nationaliste et très anti-américain de sa politique. En juillet 1987, les États-Unis ont tenté d’obtenir l’extradition de Noriega, pour trafic de drogue, puis ont soumis le pays à des sanctions économiques. Noriega, en dépit d’une opposition civile vigoureuse, s’est maintenu au pouvoir avec l’aide du Japon intéressé par la construction d’un nouveau canal, jusqu’à l’opération Just Cause lancée en décembre 1989 par l’armée américaine pour le capturer. Il sera remplacé par Guillermo Endara, son concurrent aux élections présidentielles de 1989, que Noriega avait annulées.
Le canal de Panamá fut rendu au Panamá le 31 décembre 1999, suite aux Traités de Torrijos-Carter. Depuis le 22 octobre 2006, les Panaméens ont décidé d’agrandir le canal, pour faire face à la hausse du trafic et rester compétitif sur le transbordement
Un groupe d’indépendantistes discrètement soutenus par les États-Unis déclara l’indépendance de Panamá de la Colombie le 3 novembre 1903 et la souveraineté des États-Unis sur le canal de Panamá (dont la construction fut commencée en 1881 sous l’impulsion de Ferdinand de Lesseps et inauguré en 1914), par un accord à perpétuité signé la même année.
Cette construction donna lieu, en France, à un scandale politico-financier.
De nombreux troubles sociaux et politiques agitèrent cette république qui connut des régimes plus ou moins autoritaires.
Le général Omar Torrijos renégocia en 1978 l’accord sur la zone du canal (Traités de Torrijos-Carter). À sa mort en 1981, le général Manuel Noriega, commandant la garde nationale (qui fut à une période rémunéré par la CIA, s’est mis, dans les faits, à contrôler le pouvoir en accentuant le caractère populiste, nationaliste et très anti-américain de sa politique. En juillet 1987, les États-Unis ont tenté d’obtenir l’extradition de Noriega, pour trafic de drogue, puis ont soumis le pays à des sanctions économiques. Noriega, en dépit d’une opposition civile vigoureuse, s’est maintenu au pouvoir avec l’aide du Japon intéressé par la construction d’un nouveau canal, jusqu’à l’opération Just Cause lancée en décembre 1989 par l’armée américaine pour le capturer. Il sera remplacé par Guillermo Endara, son concurrent aux élections présidentielles de 1989, que Noriega avait annulées.
Le canal de Panamá fut rendu au Panamá le 31 décembre 1999, suite aux Traités de Torrijos-Carter. Depuis le 22 octobre 2006, les Panaméens ont décidé d’agrandir le canal, pour faire face à la hausse du trafic et rester compétitif sur le transbordement
GÉOGRAPHIE
Le Panamá est un pays d’Amérique Centrale, entouré par la mer des Caraïbes, l’océan Pacifique, la Colombie et le Costa Rica.
Le Panama est traversé par le canal de Panama. Ce pays est doté d'une superficie d'environ 75 517 km²3, ce qui est comparable à un peu moins du dixième de la superficie du Chili, ou bien à0.15 fois celle de la France. Le Panamá, par sa situation dans l’isthme reliant l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, occupe une situation stratégique.
Un canal interocéanique long de 79,6 km et composé de trois jeux d’écluses (celle de Miraflores comporte deux chambres inversées, celle de Pedro Miguel se compose d’une seule chambre, celle de Gatún comporte trois chambres dénivelées), traverse le pays et permet d’aller par bateau de la mer des Caraïbes (océan Atlantique) à l’océan Pacifique et inversement, sans contourner l’Amérique du Sud par le sud du Chili et sans faire le tour du monde. Ce canal offre un gain de temps considérable pour les transporteurs maritimes (le trajet dure de huit à dix heures).
La construction du canal a débuté en 1881. Le projet est alors une initiative française après le succès du canal de Suez. En 1888, les travaux s’arrêtent en raison des problèmes financiers de la Compagnie universelle qui exploite le canal. Ce n’est qu’en 1914, après reprise des travaux en 1904, que le canal peut ouvrir. Le premier navire à passer le canal est alors le SS Ancon.
Les États-Unis exploitèrent ensuite les droits du canal (sur dix miles) avec le traité de Panamá et malgré l’indépendance du Panamá signé avec la Colombie en 1903. En effet les travaux ont repris grâce à la pression américaine qui a aussi contribué à la révolte du Panamá envers cette même Colombie.
En 1978, le Panamá a repris le contrôle de la concession sous les interventions multiples du général Omar Torrijos au pouvoir.
Le Panama est traversé par le canal de Panama. Ce pays est doté d'une superficie d'environ 75 517 km²3, ce qui est comparable à un peu moins du dixième de la superficie du Chili, ou bien à0.15 fois celle de la France. Le Panamá, par sa situation dans l’isthme reliant l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, occupe une situation stratégique.
Un canal interocéanique long de 79,6 km et composé de trois jeux d’écluses (celle de Miraflores comporte deux chambres inversées, celle de Pedro Miguel se compose d’une seule chambre, celle de Gatún comporte trois chambres dénivelées), traverse le pays et permet d’aller par bateau de la mer des Caraïbes (océan Atlantique) à l’océan Pacifique et inversement, sans contourner l’Amérique du Sud par le sud du Chili et sans faire le tour du monde. Ce canal offre un gain de temps considérable pour les transporteurs maritimes (le trajet dure de huit à dix heures).
La construction du canal a débuté en 1881. Le projet est alors une initiative française après le succès du canal de Suez. En 1888, les travaux s’arrêtent en raison des problèmes financiers de la Compagnie universelle qui exploite le canal. Ce n’est qu’en 1914, après reprise des travaux en 1904, que le canal peut ouvrir. Le premier navire à passer le canal est alors le SS Ancon.
Les États-Unis exploitèrent ensuite les droits du canal (sur dix miles) avec le traité de Panamá et malgré l’indépendance du Panamá signé avec la Colombie en 1903. En effet les travaux ont repris grâce à la pression américaine qui a aussi contribué à la révolte du Panamá envers cette même Colombie.
En 1978, le Panamá a repris le contrôle de la concession sous les interventions multiples du général Omar Torrijos au pouvoir.
ECONOMIE
Le Panamá possède la plus puissante économie d'Amérique centrale. Le pays doit principalement son essor économique au Canal de Panamá. La ville de Panamá est le plus important centre financier d'Amérique centrale. Le PIB par habitant, de 6 406 dollars (estimation 2008), est également le plus élevé de la région. Le pourcentage du PIB consacré à l'investissement était de 26,8%3 du PIB en 2010. Celui consacré à l'éducation était de 3,8%3 en 2008 et le pourcentage du PIB consacré à la défense était de 1%3 du PIB dans les dépenses militaires en 2008.
Les services occupent une grande place dans l’économie du Panama. Les principales activités sont les services financiers, le commerce et le tourisme. Pour ce qui est des principaux produits du secteur primaire du Panama ils sont ; les bananes et autres fruits, le riz, le, mais, le café, le sucre de canne, le bétail, les légumes, le bois de construction et les crevettes.
Ce pays contient des ressources naturelles limitées telles que le cuivre et l’or. Chaque année, il y a 1 050,6 milliers de tonnes de bananes produites au Panama. En 2008, 29,96% des terres du Panama constituent des terres arables agricoles. Puis, 7,36% des terres panaméennes sont des terres arables. Tandis que le secteur secondaire du Panama est caractérisé par l’industrie. Les industries les plus innovées sont celles où l’on retrouve les matériaux de construction ; tel que le ciment et la fabrication de meuble, ainsi que la préparation des aliments, de produits laitiers, le raffinage du sucre, la fabrication de vêtements, les produits pétroliers, les produits chimiques, les papiers et tout autre produit de papier puis l’impression.
La restitution de la zone du canal, contrôlée par les États-Unis jusqu’en 1999, a encouragé le lancement de nouveaux projets. Panamá fait partie des pavillons de complaisance. Le 22 octobre 2006, les Panaméens ont décidé par référendum de rester compétitifs dans le trafic de marchandises. D’après l’ACP (organisme qui gère le canal) les retombées économiques générées seront énormes. Cet agrandissement à un jeu de trois écluses s’imposait car le trafic de container est en constante augmentation, de plus les deux canaux ne pouvaient plus absorber le flux incessant de navires. Cet élargissement va permettre aux bateaux à fort tirant d’eau et à grand tonnage de ne plus faire de détour et donc de gagner du temps, cet élargissement permettra un gain de temps énorme, ce qui permettra d’engranger plus de profit.
Du côté panaméen, cela va engendrer la création de près de quarante mille emplois directs et indirects et permettre à la population de ce pays, dont 40 % vit sous le seuil de pauvreté, de profiter de la manne économique. Cela peut aussi influer sur la région où les investisseurs pourront trouver des conditions avantageuses à leur installation, de trouver des taux d’impositions faibles et pourquoi pas profiter d’une zone franche comme on en trouve à la frontière sud des États-Unis. De plus, un troisième élargissement est déjà prévu pour faire face à la hausse du trafic et pour rester compétitif.
Les services occupent une grande place dans l’économie du Panama. Les principales activités sont les services financiers, le commerce et le tourisme. Pour ce qui est des principaux produits du secteur primaire du Panama ils sont ; les bananes et autres fruits, le riz, le, mais, le café, le sucre de canne, le bétail, les légumes, le bois de construction et les crevettes.
Ce pays contient des ressources naturelles limitées telles que le cuivre et l’or. Chaque année, il y a 1 050,6 milliers de tonnes de bananes produites au Panama. En 2008, 29,96% des terres du Panama constituent des terres arables agricoles. Puis, 7,36% des terres panaméennes sont des terres arables. Tandis que le secteur secondaire du Panama est caractérisé par l’industrie. Les industries les plus innovées sont celles où l’on retrouve les matériaux de construction ; tel que le ciment et la fabrication de meuble, ainsi que la préparation des aliments, de produits laitiers, le raffinage du sucre, la fabrication de vêtements, les produits pétroliers, les produits chimiques, les papiers et tout autre produit de papier puis l’impression.
La restitution de la zone du canal, contrôlée par les États-Unis jusqu’en 1999, a encouragé le lancement de nouveaux projets. Panamá fait partie des pavillons de complaisance. Le 22 octobre 2006, les Panaméens ont décidé par référendum de rester compétitifs dans le trafic de marchandises. D’après l’ACP (organisme qui gère le canal) les retombées économiques générées seront énormes. Cet agrandissement à un jeu de trois écluses s’imposait car le trafic de container est en constante augmentation, de plus les deux canaux ne pouvaient plus absorber le flux incessant de navires. Cet élargissement va permettre aux bateaux à fort tirant d’eau et à grand tonnage de ne plus faire de détour et donc de gagner du temps, cet élargissement permettra un gain de temps énorme, ce qui permettra d’engranger plus de profit.
Du côté panaméen, cela va engendrer la création de près de quarante mille emplois directs et indirects et permettre à la population de ce pays, dont 40 % vit sous le seuil de pauvreté, de profiter de la manne économique. Cela peut aussi influer sur la région où les investisseurs pourront trouver des conditions avantageuses à leur installation, de trouver des taux d’impositions faibles et pourquoi pas profiter d’une zone franche comme on en trouve à la frontière sud des États-Unis. De plus, un troisième élargissement est déjà prévu pour faire face à la hausse du trafic et pour rester compétitif.
LA CULTURE
L’espagnol est la seule langue officielle, mais de nombreuses personnes parlent aussi l’anglais.
Les Espagnols ont converti les indigènes et les noirs au christianisme, aujourd’hui encore très présent. Cependant des restes de religion indigène ou africaine existent toujours. Le Panama compte de nombreuses danses d’origine africaine.
Les Panaméens font une semaine de carnaval qui se termine la veille du mercredi des cendres premier jour de carême.
Les Espagnols ont converti les indigènes et les noirs au christianisme, aujourd’hui encore très présent. Cependant des restes de religion indigène ou africaine existent toujours. Le Panama compte de nombreuses danses d’origine africaine.
Les Panaméens font une semaine de carnaval qui se termine la veille du mercredi des cendres premier jour de carême.
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